Je parle d’argent depuis quelques mois déjà sur ce blogue.
Je ne pense pas vous avoir dit pourquoi ça me tient tant à coeur.
Si on m’avait dit un jour que je travaillerais en finances et qu’en plus j’aimerais ça, je vous aurais traité de fou. J’ai un bacc en traduction, car je ne voulais pas de chiffres dans ma vie, moi qui n’a jamais vraiment aimé les maths (ça fait drôle à dire).
Tout a changé lors de mes 18 ans. On m’a enseigné les bases des finances personnelles, avec des mots simples et des concepts faciles. Moi qui pensais que c’était un monde difficile à comprendre, on venait de me prouver le contraire. Je me souviens encore de ma réaction… Pourquoi est-ce qu’on ne nous montre pas ça au secondaire ? Avant de tomber dans les dettes, avant d’acheter sa 1ère maison, avant d’investir ? Bref, au meilleur moment ever pour se faire montrer les bases des finances personnelles !?
J’étais tellement offusquée à ce moment-là. Ce ne fut que quelques années plus tard, alors que j’avais terminé mon bacc et que je me suis rendue compte que le marché du travail conventionnel ne me convenait pas, que je me suis tournée vers cette opportunité et que je suis devenue conseillère financière. Je n’ai jamais regretté cette décision.
Ma mission ? Éduquer les gens, parce que les finances, ça peut être simple. Parce qu’on travaille toute notre vie pour l’argent. Ça serait bien que l’argent travaille pour nous, non ? Parce que c’est insensé que des gens qui travaillent 40 ans de leur vie arrivent pauvres à la retraite, que le taux d’endettement ne cesse d’augmenter à une vitesse qui fait peur. Que le québécois de la classe moyenne est en train de disparaître, nivelant principalement par le bas. Il s’appauvrit.
Mes parents sont chanceux. Ils étaient profs avant de prendre leur retraite. Ils ont un fond de pension, contrairement à bien du monde. Malgré tout, ils n’ont jamais eu les connaissances que j’ai et que je transmets maintenant aux autres. Ils n’ont pas pu me transmettre leurs connaissances par le simple fait qu’ils ne les avaient pas. Mes parents ont eu une excellente éducation et un excellent emploi, mais si ce n’était pas du fond de pension des profs, ils ne seraient probablement pas aussi à l’aise qu’ils le sont aujourd’hui.
Je me suis alors demandé qui n’avait pas eu cette chance ? La réponse : beaucoup trop de gens.
Être conseillère financière, c’est un beau titre officiel (et comme il faut les permis pour exercer, c’est bien correct). Ce qui m’a accroché, ce qui vient me chercher, c’est que je rencontre des gens, des couples, des familles, à tous les jours et que le travail d’éducation est loin d’être terminé.
Mon but est d’aider les gens à atteindre l’indépendance financière une personne/une famille à la fois.