Respectez l’argent. Ne le froissez pas. Pensez à lui comme un allié et une force pour le bien et non le mal.
Vos croyances peuvent affecter vos finances.
Si vous ne le croyez pas, lisez les expériences de blogueurs de finances personnelles qui ont commencé avec rien (ou très peu) et qui possèdent maintenant des centaines de dollars en actifs de placement.
Voici comment ils y sont arrivés avec l’aide de revenus ordinaires. Les clés sont la constance, la conscience de soi et un peu d’optimisme. Ou beaucoup d’optimisme.
Voyez le côté ensoleillé
Votre façon de penser est primordiale, commence Maggie Banks, 34 ans, propriétaire d’un blogue de finances personnelles à Anchorage en Alaska. Ce blogue détaille son parcours vers l’indépendance financière.
Lorsque son mari et elle se sont sérieusement penchés sur leurs objectifs financiers en juin 2015, ils gagnaient moins de 100 000 $ à deux. Ils avaient 59 000 $ en placements et il leur restait 90 000 $ sur leur hypothèque.
Il leur fallait dépenser moins et acquérir de meilleures habitudes.
À la fin de décembre de la même année, leurs placements avaient atteint 324 000 $ et ils avaient remboursé entièrement leur hypothèque.
Les banques recommandent d’être optimistes comme une des stratégie à appliquer afin de passer par dessus les jours où le compte est moins garni.
“Les chiffres ne fonctionnent pas quand vous gagnez peu et l’épargne est minime,” Maggie explique. “Lorsque votre compte en banque n’est pas élevé, il vous faut économiser autant que possible jusqu’à en voir le bénéfice se refléter dans votre épargne.”
Ne commettez pas l’erreur de comparer votre progrès et de vous comparer aux autres. “Les finances sont complexes et personnelles,” Maggie continue. “C’est pourquoi ça s’appelle les finances personnelles.”
“Quand je me compare à ma version de l’année précédente, je sais que je peux faire mieux,” ajoute-t-elle. “Mais lorsque je me compare aux autres, ça me semble impossible.”
Tout comme les sports, votre point de référence devrait être votre propre record personnel.
R-E-S-P-E-C-T
Lorsque Melanie Lockert a eu 31 ans, elle n’avait pas encore commencé à rembourser ses prêts étudiants qui s’élevaient à 80 000 $.
Melanie Lockert a alors décidé de se débarrasser de son anxiété reliée à ses dettes en s’attaquant à son prêt.
Cependant, elle a regardé d’un oeil négatif pendant longtemps l’argent et ses propres finances. “J’étais convaincue que je ne serais jamais riche, que je ne ferais jamais beaucoup d’argent. Alors je ne m’en préoccupais pas vraiment,” avoue-t-elle.
En moins de 4 ans, elle a changé sa façon de penser. “C’est mon mantra No. 1 de traiter l’argent avec respect,” Melanie élabore. Plutôt que de traiter l’argent comme un ennemi menaçant, elle se demande comment l’argent pourrait travailler pour elle à l’avenir.
Sa priorité était de rembourser ses prêts étudiants. Elle a cessé de croire que c’était une bonne dette avec laquelle elle pouvait “cohabiter” pendant des années “J’ai cessé de me limiter à la pensée que tout le monde est endetté et j’ai réalisé qu’il fallait que j’agisse différemment pour avoir des résultats différents.”
Ensuite, elle a commencé à calculer chaque achat au nombre d’heures que celui-ci correspondait afin de pouvoir se le procurer. “Les soirées 5 à 7 peuvent représenter 2 heures de travail,” dit-elle.
Ce fut un moment “ah-ah !”
“C’est une des choses les plus importantes,” explique-t-elle. “Utiliser l’argent afin de vivre des expériences, vivre la vie que vous désirez et de le dépenser sur ce qui compte vraiment pour vous.”
Vous en êtes capables !
Pensez à ce que vous pouvez accomplir, pas ce dont vous êtes incapables, insiste Amy Blacklock, 51 ans. Elle est sur le bon chemin pour atteindre l’indépendance financière bien avant d’avoir 60 ans, bien qu’elle ait commencé beaucoup plus tard que ce qui est recommandé.
Elle recommande de mettre son attention sur ce qui est possible, pas ce qui est impossible.
Habitant dans la région métropolitaine de Détroit avec son mari, ils avaient tous les deux assumé qu’ils auraient à travailler jusqu’à leur mi-soixantaine avant de prendre leur retraite. Puis ils ont découvert le mouvement FIRE (Financial Independance/Retire Early) qui a complètement transformé leur façon de dépenser ainsi que leurs valeurs.
Visualisez votre progrès, que ce soit l’atteinte de vos objectifs quotidiens ou à chaque dépôt fait, avec un thermomètre ou une feuille de calcul. “Vous pouvez ainsi regarder 5 mois en arrière et voir le chemin parcouru,” Amy explique. “Maintenant, vous êtes à 25 $, ce qui est mieux que 0 $.”
Et arrêtez de dire “je ne peux pas.” Atteindre 100 000 $ peut sembler impossible. Choisissez plutôt un chiffre plus petit, comme épargner 5 $ par semaine. “Et si ce n’est que 5 $ par mois, c’est correct,” Amy insiste. “Il faut commencer quelque part.”
Dérangez le statu quo
Comme presque tout le monde, Jessica Byrne, âgée de 26 ans, avait l’habitude de s’acheter son repas du midi au restaurant avec ses collègues de travail, d’aller dans les bars avec ses amis et de se prendre son habituel mocha aux framboises chez Starbucks.
Elle a alors réalisé qu’apporter son repas au travail lui ferait économiser 5 $ par jour, ce qui équivaut à 18 000 $ en 10 ans.
Puis elle a réalisé deux autres choses.
Ce que les autres allaient penser d’elle si elle déviait de la “norme,” que ce soit en apportant son lunch au travail ou de boire de l’eau au bar. Ça l’empêchait d’avancer.
La deuxième ? Si elle épargnait 5 $ par jour pendant 10 ans, elle accumulerait plus de 18 000 $.
Jessica, habitant près d’Albany, dans l’État de New York, a commencé à partager les entrées au restaurant avec son copain (économie entre 15 $ et 20 $), à faire ses lattés (économie de 2,50 $ par jour) et à apporter son repas au travail (économie de 50 $ par semaine environ). Le fait d’apporter ses repas représente à lui seul une économie de 1 000 $ par an.
Ces modifications ont libéré son budget et elle a pu dépenser son argent sur des choses qui lui étaient finalement plus précieuse : prendre un vol pour aller voir sa famille, accueillir des amis en visite et voyager.
La perfection n’est pas l’objectif
À chaque fois que Pauline Yan, âgée de 42 ans, rate son objectif d’épargne, elle se rappelle que de mettre de côté 300 $ au lieu de 400 $ est déjà mieux que rien du tout.
Elle avoue que de gérer son argent débute par reconnaître ses sentiments.
“Au moins, j’ai épargné un peu,” ajoute celle qui vit à Toronto.
Ancienne coureuse, elle compare cette attitude du “mieux que rien” à un propos parfois mentionné par des coureurs, “‘Ce n’était pas un bon parcours aujourd’hui,’ mais, au moins, vous êtes allés courir au lieu de rester évacher sur le divan,” dit-elle.
Elle croit au pouvoir qu’une petite habitude peut créer à travers le temps. Par exemple, vous pourriez acheter un pot d’arachides à l’épicerie et de le garder au travail pour les collations. Après quelques semaines, les économies de 1 $ à 3 $ commencent à paraître.
Article original anglais ici.
Cet article est super et voir le témoignage concret de ces personnes en fait quelque chose de plus précieux :). C’est vrai qu’au final notre plus grand ennemi est ce qui se passe dans notre tête et les pensées limitantes que l’on s’est fixé !
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