D’une simplicité qui peut s’avérer un peu déconcertante, il part du principe qu’une seule fois suffit. Une seule de quoi ?
Ce livre de moins de 250 pages démontre qu’à défaut de passer des heures à s’occuper de ses finances (rien de mauvais là-dedans, on s’entend !), de s’occuper et d’automatiser certaines choses au moins une fois est un minimum pour arriver à avoir de belles finances.
C’est surtout pratique si on est du genre à oublier ou à ne pas être très discipliné, ce qui est le propre d’un assez gros pourcentage des gens, on va se l’avouer.
Ce livre ne donne pas la réponse à tout. Par contre, il est vrai qu’une fois une habitude en place, on s’y fait vite, on n’y pense plus et on passe à autre chose. C’est pourquoi il vaut mieux y penser maintenant que de se dire : Ah, un jour, je le ferai. (Vous ne le ferez pas… ou trop peu le feront.)
Un des conseils qui revient dans beaucoup de livres est de se payer en premier. Quand il parle d’automatisation, c’est d’automatiser cette étape en priorisant le véhicule de placement adéquat à sa situation.
Je vais donner un exemple que j’ai déjà mentionné auparavant. Lorsque j’étais à l’université, je mettais un petit montant dans un CELI (étant étudiante, c’était l’idéal pour moi, contrairement à un REER). Est-ce que j’aurais pu faire autre chose de cet argent ? En tant qu’étudiante avec un budget très serré, la réponse est oui. Cependant, j’ai décidé de l’investir. Une fois l’université terminée, j’ai doublé ce montant, car je me suis rendue compte qu’il m’était facile de vivre sans. Maintenant, ce petit montant vaut plusieurs milles et continue d’augmenter. Ce n’est pas pour me vanter, mais simplement illustrer que les prélèvements automatiques sont magiques pour ça. Une fois en place, on les oublie vite et on s’habitue à vivre avec ce qui nous reste dans notre compte.
Je dis souvent aux gens que je rencontre : Loin des yeux, loin du coeur. On ne dépense pas ce qu’on ne voit pas.
Et vous, l’avez-vous lu ? Qu’avez-vous automatisé dans vos finances ?